[ParEntHèsE goUrmAndE]: des crêpes levalloisiennes qui surpassent les bretonnes ;-)

Je vais attiser les foudres des Bretons avec ce titre….mais j’assume 🙂 Je ne prétends pas connaître chacune des innombrables crêperies de ma chère Bretagne mais j’avoue avoir rarement mangé, dégusté même, d’aussi bonnes crêpes et galettes depuis ma naissance…! Oui, oui, depuis tout ce temps-là…

Un soir, une envie, une parenthèse gourmande, une vraie bonne surprise culinaire…. Chaque soir, sur le chemin du retour, je passe devant l’Elfe Assis, une crêperie ouverte il y a quelques mois à Levallois-Perret, rue Louise-Michel et chaque soir, j’étais attirée par la carte affichée à l’entrée du restaurant. La décoration et l’aménagement intérieurs (jeu de couleurs claires et sombres, mobilier design) ont beaucoup joué aussi dans ma décision d’y emmener enfin mon cher et tendre. Bretonne, par mon père, mes différentes expériences « crêperie » ont affiné mes goûts et mes exigences… Je veux sentir le beurre demi-sel, que la pâte soit légère, que la garniture soit généreuse et goûteuse, bref, je me sentir en Bretagne, face à la mer…

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Les plus:

– Un accueil chaleureux, des serveurs aux petits soins qui connaissent leurs produits et ont plaisir à les faire partager.

– Une carte variée composée de recettes plutôt « classiques » (galettes complètes, andouille de Guéméné, Saumon fumé -crème-épinards etc.) mais aussi des originales (poulet-curry, américaine etc.), des planches de charcuterie généreuses mais aussi des maki maisons, bref, chacun trouve son bonheur!

– Mais surtout, des galettes et des crêpes faites avec des produits locaux bretons de qualité et ça se ressent immédiatement dans l’assiette! Les producteurs viennent du Finistère, des Côtes d’Armor et d’Ile et Vilaine et fournissent du beurre demi-sel délicieux (surtout dans la crêpe classique mais indétrônable beurre-sucre), du cidre, des glaces artisanales et le chef lui-même propose son caramel au beurre salé maison.

Les moins:

– le long de la vitre, un filet de climatisation dans le cou….

– un pâte un peu fine à mon goût mais c’est également ce qui fait sa légèreté et sa saveur!

Bref, allez-y les yeux fermés, vous y passerez forcément une bonne soirée! Bravo au chef!

L’Elfe Assis
Du mardi au samedi midi et soir
48 rue Louise-Michel
01 47 31 85 09
elfe.assis@gmail.com

Métro: Louise-Miche / Ligne 3

[SalE]: Lentilles et leur fondue de poireaux-carottes

Les lentilles… Ce « légume sec » ne faisait absolument pas partie de mes habitudes alimentaires jusqu’à il y environ 1 an. Une de mes sœurs, ne désespérant de me faire changer d’avis sur la question, m’a transmis une recette. Sceptique, j’ai toutefois écouté la voix de mon aînée bienveillante et j’ai été conquise! Ce plat fait partie désormais de mes classiques et même mon petit bout de chou se régale…!

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Pour 4 personnes: 250 g de lentilles vertes / 1 gros poireau / 2 carottes / 2 échalotes / 4 knacki / 1 demi-cuillère à café de cannelle / 2 cuillères à soupe d’huile d’olive/ Sel / Poivre / 1 litre de bouillon Ariaké aux légumes (on en trouve notamment chez Monoprix) / 2 cuillère à soupe de crème fraîche

Recette:

– Préparer le bouillon en faisant infuser le sachet Ariaké dans 1 litre d’eau chaude. Retirer le sachet et réserver le bouillon.

– Rincer les lentilles à l’eau froide

– Couper en petits dés les échalotes et le poireau après les avoir lavés et émincés finement, faire chauffer l’huile d’olive dans un fait-tout et les mettre à suer jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents.

– Ajouter les lentilles et faites revenir le tout 4 à 5 minutes. Puis, ajouter les carottes épluchées, lavées et coupées en fines rondelles.

– Verser une partie du bouillon pour recouvrir la préparation et réserver le reste. Ajouter la cannelle et assaisonner.

– Une fois la 1ère partie du bouillon évaporée, ajouter les knacki coupées en rondelles et mélanger. Puis, verser le reste du bouillon jusqu’à ce que les lentilles soient cuites (compter environ 40 minutes de cuisson en tout).

Avant de servir, ajouter la crème fraîche pour lier le tout.

Bon appétit!

[SucRé]: Confiture de mirabelles

L’été se fait chaque jour un peu plus oublier….malheureusement…mais les fruits de fin de saison nous réjouissent, ça oui! Les mirabelles sont de sortie et j’ai dû répondre à une « commande » exigence express de mon cher et tendre quant à faire de la confiture, souvenir sucré de l’été qui nous réconfortera sans aucun doute lors des futures journées hivernales… Cette recette est simple, sans association de goût particulier car j’aime la cuisine simple mais raffinée et qui révèle les goûts. Voici donc la recette, mais celle-ci est bien sûr adaptable à tout fruit!

Confiture de Mirabelle

Pour 8 pots de confitures: 2 kgs de mirabelles/  1kg700gr de sucre spécial confiture/ 1 citron jaune

Recette:

– Stériliser les pots à confiture et leurs couvercles en les plongeant dans de l’eau bouillante environ 15 minutes et les faire sécher à l’envers sur un torchon propre.

– Laver rapidement vos mirabelles et coupez les en 2 afin de retirer le noyau.

– Dans une bassine à confiture (ou autre récipient), versez les mirabelles et couvrez-les de tout le sucre.

– Pressez le citron et l’ajouter aux fruits. Bien mélanger et recouvrir d’un film alimentaire sur les fruits.

– Laisser reposer 1 nuit au réfrigérateur (dans l’idéal) en remuant régulièrement afin que le fruit puisse dégorger de son jus et que le sucre imprègne bien les fruits.

– Le lendemain, porter à ébullition les fruits et conter 10 minutes de cuisson à partir de l’ébullition. Vous pouvez mixer légèrement les fruits avec votre robot à tête plongeante afin de réduire les morceaux tout en laissant quelques uns.

– Pour vérifier la bonne tenue de votre confiture, prendre une assiette et y déposer quelques gouttes au centre. Pencher l’assiette: si la confiture s’arrête aux 3/4 de l’assiette, c’est qu’elle est cuite! Sinon, poursuivez encore quelques instants.

– Remplir vos pots à ras bord et bien serrer les couvercles et les retourner. Pourquoi? J’ai pu trouver la réponses ici : lorsque la confiture encore chaude est dans le pot, cette chaleur provoque une dilatation de l’air qui se trouve au dessus, le fait de visser le couvercle emprisonne cet air dilaté, cela a pour effet au refroidissement (rétractation de l’air) de créer une aspiration sur le couvercle (style ventouse) le couvercle est donc hermétique.

A déguster le matin, sur une tartine de pain grillée ou au goûter, avec une part de gâteau au yaourt par exemple! 🙂

[SucRé]: Tarte aux quetsches

Elles sont de saison et j’ai entendu leur appel, samedi sur le marché. Elles étaient belles et le week-end aidant, j’avais envie de prendre le temps pour une tarte aux quetsches. Je me suis inspirée de la recette de Mercotte mais je l’ai simplifiée, novice en cuisine que je suis et avec les ingrédients à ma disposition dans mes placards… Voici donc ma recette:

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Pour 6 personnes : 350g de pâte sablée, 250g de quetsches coupées en deux et dénoyautées,  60g de poudre d’amande.

La royale (une sorte de flan) : 50g d’œuf soit 1 œuf moyen, 40g de sucre semoule, 10g de maïzena, 70ml de lait entier et 55ml de crème fraîche. Blanchir légèrement au fouet  l’œuf avec le sucre et la maïzena (que vous aurez dilué dans une cuillère à soupe d’eau froide au préalable pour éviter les grumeaux), ajoutez le lait et la crème, mélangez.

Dans un plat à tarte de 26cm, disposez la pâte sablée sur sa feuille de cuisson et piquez le fond avec une fourchette. Préchauffez votre four à 180° et enfournez 15 min (l’idéal est de cuire cette pâte à l’aide de billes spéciales afin que la pâte ne lève pas lors de la cuisson). Répartissez les 60g de poudre d’amande au fond de la tarte puis recouvrez-la avec les quetsches.

Versez dessus la royale et enfournez à nouveau pendant 40 min (plus ou moins selon votre four). Sortez la tarte du four et laissez refroidir dans son moule. Démoulez-la sur un plat à tarte et à vos cuillères!